Cette semaine en SAQ #1

Les Cavistes connaissent bien ce Grüner. Nous l’avons importé par notre agence Jérobaom une première fois de cela avant de le laisser à Alternative qui fait depuis un excellent travail de mise en marché.

La famille Gruber travaille le vignoble du village de Röschitz en Weinviertel depuis plus de 200 ans. C’est maintenant une jeune génération de trois Grubers qui est au commande de ce domaine en bio qui produit une variété impressionnante de cuvées. En effet du Riesling au St-Laurent en passant par le Pinot Noir et le Zweigelt, c’est 80 hectares qui sont mis à contribution sur 180 sites du village, ce qui est assez exceptionnel pour la région.

Dans toutes leurs cuvées on retrouvera une maturité phénolique supporté par des fruits sains, une vinification contrôlée qui donnera des vins de caractère et d’expressions avec une agréable typicité végétale.

Vignes de 10 à 30 ans sur des loess et granit, vinif en inox, avec arômes classiques de pomme jaune, zestes d’oranges et miel d’accacia. En bouche une acidité fine supportée par une touche de melon de miel nous menant sur une finale minérale.

Un superbe rapport qualité prix sous le 20$.

• Pour l’accompagner : Une fondue parmesan du commerce (c’est lundi après tout…) sur de belles tranches tomates fraîches avec huile d’olive et balsamique.
• Pour l’anecdote : Les petites bestioles sur les étiquettes de la maison, sont une représentation graphique de levures indigènes présentes sur les raisins et non un clin d’œil à Élise Gravel…
• Pour mieux comprendre l’Autriche : Soyez avisés de notre prochain atelier dégustation sur le sujet .
• Pour comparer : Notre producteur du Weinviertel (sur des sols de Königsberg tout de même...) chouchou disponible aux Cavistes .

Au cœur de la vallée Mezzane, nous retrouvons ce vignoble bio porte étendard de cette nouvelle génération de producteurs qui mettent de l’avant le vin mais aussi l’œnotourisme.

À quelques kilomètres de route du Château de Soave, dans l’aire d’appellation Valpolicella, Massimago et ses 28 hectares de vignes en 13 parcelles alternant les argiles rouges et les calcaires supports de minéralité et de fraîcheur.

C’est cette complexité de sols et une vinification minimaliste qui permettra au Duca Fedele de laisser s’exprimer la Corvina (en majorité), le Corvinone et le Rondinella pour nous présenter un vapolicella croquant de cerises rouges, herbacé mais tout de même velouté à souhait. Dans le verre un rubis éclatant typique des jeunes Corvina, au nez après une certaine aération, les épices et le fruit sont charmants. La bouche est vive et longue, sans tannins ou si peu.

Camilla Rossi Chauvenet en charge du domaine depuis plus de 15 ans préconise une approche moderne et bio qui a depuis, dépoussiéré ce domaine en place depuis 1883. Elle produit deux gamme de vins, une première plus traditionnelle mettant de l’avant un style classique et une gamme plus ‘osée’ dont fait partie ce Valpolicella, bio et moins interventionniste.

Seulement de la cuve d’inox et une vinification classique pour ce vin à 12,5% qu’on dégustera facilement un dimanche soir d’après plein-air.

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  Pour l’accompagner : Pappardelle sur lesquelles vous déposerez un sauce tomatée à base de ragoût de viande braisé qui aura mijoté toute la journée… c’est dimanche…
• Pour l’anecdote : La région de Valpolicella tirerait son nom du latin Vallis Poli Cellae se traduisant par vallée aux nombreuses caves.
• Pour mieux comprendre la Vénétie: Soyez avisés de notre prochain atelier dégustation sur le sujet.
• Pour comparer : Notre Valpolicella Superiore disponible aux Cavistes.

Avec ses 52 hectares plantés (sur 110) et ses 40 producteurs, il est rare de croiser l’AOC Saint-Péray sur les tablettes du monopole.

Depuis le début des années 80, Pierre Gaillard travaille ses 25 hectares répartis sur 6 appellations pour produire 17 cuvées. Domaine familial avec plusieurs ramifications (ses enfants travaillent en plus du Rhône, en Faugères et en Collioure) il fait partie des piliers de la région.

Appellation la plus méridionale du Rhône septentrional, Saint-Péray bénéficie donc des influences du climat chaud du Sud en gardant les avantages des sols typés du Nord. Ce vin de la famille Gaillard sur 1,7ha de superficie propose un assemblage de Marsanne (70%) et de Roussanne plantés sur des éboulis granitiques.

La vinification se fait en barrique neutre suivie d’une fermentation malolactique. Élevage sur lies avec bâtonnage de rigueur pour obtenir une onctuosité caractéristique des blancs du Nord.

Au final un vin frais mais aromatique ou le bois ne demeure qu’un agréable souvenir. En bouche des fruits légèrement compotés sur une trame équilibrée d’arômes salins et iodés sur la finale.

• Pour l’accompagner : On sortira les grandes assiettes blanches pour y déposer des pétoncles à l’unilatérales avec un beurre blanc et des poireaux confits.
• Pour l’anecdote : L’appellation était sous le point de disparaître dans les années 1990 lorsque des producteurs locaux se tournent vers Jaboulet et Chapoutier pour la relancer.
• Pour mieux comprendre le Rhône: Soyez avisés de notre prochain atelier dégustation sur le sujet.
• Pour comparer : De la même maison en St-Joseph avec cette fois un 100% Roussanne.