Cette semaine en SAQ #15

Situé à Bormes-les-Mimosas (ça ne s’invente pas!), ze Château Léoube est à un jet de pierre de la côte méditerranéenne sur le Cap Bénat. Une visite de leur site web, vous fera rajouter cette destination à votre ‘bucket list’ vineuse… 

Le domaine est propriété depuis 1997 de l’homme d’affaires britannique Sir Anthony Paul Bamford, président de JCB, les spécialistes mondiaux de la pépine. Un parc de 560 ha, composé, de forêt, de jardins, d’oliviers, de vignes et de plages qui une fois bien aménagés avec un bon équipement (…), forment un tout idyllique.

Nous avions eu par le passé le plaisir de travailler son alter ego en blanc. Celui-ci avait grandement charmé notre clientèle à l’atelier Provence. Nous sommes donc très heureux de voir le rosé arriver en SAQ.

Assemblage égal de Grenache et de cinsault, le vin est sec et aromatique, porté sur les fruits à noyaux, avec en bouche les petits fruits rouges qui ressortent. L’attaque est grasse et ample nous apportant longueur et fraîcheur. La salinité méditerranéenne nous fait voyager.

• Pour l’accompagner : une salade caprese avec une touche d’ici: fraise, fromage en grain, basilic et menthe hachés, huile d’olive, poivre du moulin et un trait de balsamique blanc.
• Pour l’anecdote : Ce rosé marque le début la saison estivale. Pour célébrer la chaleur et le beau temps on vous prépare un spécial ‘rosés hors-série’ qui sera publié sous peu…
• Pour mieux comprendre les rosés: On se place sur la liste d’attente pour l’atelier sur la chose à l’hiver 25!
• Aussi une valeur sûre en rosé que ce Bandol rosé ‘Cuvée India’ 2023, Dupéré Barrera 30$ en saq (14121209)

Ce sont là les trois termes qu’aiment utiliser les marchands qui représentent la famille Brocard. Précision, pour souligner pour le terroir chablisien, unique appellation de production pour la maison. Force, pour la structure et la longueur naturelles des chardonnays de l’appellation. Et finalement fraîcheur parce qu’on ne boit pas un vin de Chablis si on n’apprécie pas l’acidité et la tension.

Évidement, à 25$ la bouteille vous aurez deviné qu’il ne s’agit pas ici d’un cru ou même d’un vin d’aoc Chablis, mais plutôt d’un chardonnay bénéficiant de l’expertise de la maison habituée aux grands vins. Ce seront ici les sols Jurassiques qui mettront en relief un nez de mandarines, une bouche d’agrumes où se mélange la pomme verte. La finale sera minérale et longue comme il se doit. Il va sans dire qu’on esquive le bois pour l’élevage.

Dans la collection sols proposée par la maison, les autres étant Portlandiens et Kimméridgien, Jurassique est la seule disponible dans le réseau. On pourra donc profiter de l’expertise d’un grand producteur de la région à un prix abordable. Avec les déluges, gels et épisodes de grêle que la région a connu ce printemps, ce sera malheureusement de plus en plus complexe de trouver ces vins.

On peut par contre toujours espérer qu’avec l’expertise de la maison, les 200 hectares de surface plantée et le dynamisme de Céline et de Julien Brocard maintenant aux commandes, on puisse continuer de profiter de ces excellents chardonnays à prix d’amis.

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  Pour l’accompagner : Un duo de tartares de saumon Cavistes un samedi soir d’été…
• Pour l’anecdote : On aime bien la devise de la maison léguée par le maître à penser Louis Petit à Jean-Marc Brocard : Regarde, tais-toi et apprends…
• Pour mieux comprendre les variations sur le Chardonnay: On se place sur la liste d’attente pour notre apéro cépage sur la chose à l’automne ‘24.
• Pour sublimer le Chablis, on expérimentera aussi son Chablis Sainte Claire 2022 de la maison à 30$ en saq (14076911)

Avant même que le Liban ne soit reconnu comme un pays avec les frontières qu’on lui connait, la famille Hochard y faisait déjà du vin, travaillant dans les années ’30 des vignes dans une région exceptionnelle et peu connue hors du pays.

La vallée de Bekaa avec ses 1000 mètres d’élévation et ses 300 jours de température exceptionnelle pour la vigne, est le bassin du vignoble libanais (80% des vins y sont produits) qu’on ne trouve que trop peu sur les tablettes du monopole. Il faut dire que travailler la vigne à 60 km de la guerre civile syrienne et à moins de 100 km d’Israël n’a jamais été une sinécure pour les différents chais présents.

La semaine dernière, on vous suggérait en note de bas de page le Château Musar comme un arrivage à considérer. Cette semaine c’est le Musar jeune qui trouve sa place sur les tablettes de la saq. Comme son nom l’indique, c'est un assemblage de jeunes vignes (un peu plus de 20 ans quand même…) de cinsault (50%), syrah (35%) et de cabernet vinifiés en cuves de ciment. Fruits rouges texturés avec des notes épicées et des relents floraux (syrah) seront au rendez-vous et se boiront dans les deux trois ans, contrairement au grand vin du domaine qui est plus structuré et conçu pour une garde prolongée.

Comme on est naturellement bio et peu porté sur la filtration, on ne sera pas surpris d’un possible dépôt. À consommer légèrement rafraîchit et sans retenu pendant l’été.

• Pour l’accompagner : Saucisses douces ou aromatisées sur le bbq,
• Pour l’anecdote : Comme les milices bloquaient les déplacements pendant la guerre civile des années ‘80, Serge Hochard (décédé en 2014) devait faire voyager ses raisins par la méditerranée pour arriver du champ au chai.
• Pour mieux comprendre les vins de la méditerranée: On se place sur la liste d’attente pour l’apéro sur la chose à l’automne 24.
• Pour déguster un vin inspiré par Serge Hochard, on découvrira la cuvée Divergent 2021 de Hogan en Afrique du Sud, disponible sur notre boutique à 61$.